Canadian Tibs

Voici le blog d'un français exilé à Montréal pour un an! Une autre pièce du puzzle "blogger around the world" vient de se mettre en place. Entrez mes amis dans mon nouvel univers.

Sunday, November 26, 2006

Say Hello and Wave Goodbye

Mesdames et Messieurs bonsoir, dans les titres de l’actualité de cette édition, deux membres de la LBGT se sont retrouvés ce week end à Montréal. En effet, après quatre mois de longue séparation, Arthur domicilié à Los Angeles et Thibaud résidant à Montréal se sont revus. Après avoir traversé la totalité du continent Nord-Américain en avion, passant de la chaleur des plages californiennes à l’atmosphère glacée des grands espaces canadiens, Arthur est venu effectuer un pèlerinage en terre Québécoise : en effet, retrouver le froid et la pluie, les bonnets et les écharpes relevaient du parcours initiatique pour ce néo-californien.

Blague à part, cette fin de semaine a été assez fantastique pour nous. C’était très agréable de retrouver un ami venu me voir et visiter « ma » ville et mon chez moi. Faire découvrir les lieux, partager des bonnes adresses (cf : la potion magique, n’est ce pas A. ?), montrer les plus beaux points de vue, sortir dans les lieux branchés, dénicher des petits panoramas inégalables (Parc Jean Drapeau à la tombée de la nuit). Je tiens à préciser que notre ami Arthur, à l’aéroport, s’est réjoui très vite de voir la pluie dehors… « Oh trop bien, il n’a pas plu une seule fois depuis que je suis arrivé à L.A. !!! », « oh enfin, de la pluie, ça me manquait tu sais ? », ça c’était le premier jour. Vers le deuxième jour, « brrr, j’ai vraiment froid, passe moi ton bonnet !!! », Et oui, c’est dur la vie dans le Grand Nord mon ami !!!!

Je ne vais pas m’attarder sur les détails de notre fin de semaine parce que Arthur s’en est déjà très bien chargé sur son blog (http://www.arthurauxanges.blogspot.com). Je vous laisse profiter de mes photos à moi.

Merci encore Arthur, see you soon on the West Coast I hope !!



Ah ces touristes, quelle plaie !!! Ah lalala...



"J'adôôôôre, c'est l'hiver, il fait froid et j'ai mis mon gros manteau" (Montréal 1er jour)



"Joli panorama, il fait un peu froid non?" (Montréal 2ème jour)



"Bon j'ai froid, on rentre maintenant?" (Montréal 3ème jour)

All by myself, Don't wanna be...

Sunset on downtown

Sunrise on dowtown from the roof


Euhhh, on est en Afrique là? Non non toujours à Montréal !!!

Friday, November 10, 2006

With God on Our Side


Mercredi 8 novembre 2006, 19h30, Centre Bell de Montréal, 16 000 spectateurs attendent la venue d’un artiste extraordinaire : Mr Bob Dylan. Mes amis, je voulais assister à un concert exceptionnel et je n’ai pas été déçu, c’était du grand Dylan que nous avons vu ce soir là. Dieu était à nos côtés.


La première partie était assurée par le non moins célèbre groupe des Foo Fighters dont je suis particulièrement fan. Le membre le plus connu s’appelle Dave Grohl et n’est rien moins que l’ancien batteur de Nirvana. Ils étaient mercredi soir en session acoustique uniquement pour chauffer la salle. C’est quand même un sacré privilège d’ouvrir le bal avant Bob Dylan quand même. Alors évidemment, cette partie était absolument géniale pour moi, j’écoute ce groupe depuis maintenant cinq ans et j’avais beaucoup aimé leur dernier album en acoustique, alors là c’était un peu la cerise sur le gâteau de pouvoir assister à deux spectacles en un. Dave Grohl est toujours aussi drôle, aussi énergique même s’il s’est assagi depuis qu’il n’est plus derrière les fûts. Une voix puissante, rocailleuse, touchante. Après avoir entonné les chansons les plus connues comme « Times Like These » ou « Everlong », Dave se lève, le groupe part de la scène le laissant seul. Les projecteurs se braquent sur lui et il commence à nous parler, il nous dit que la prochaine chanson a quelque chose de personnel. De là, il commence à exploser et à hurler son dernier titre « Best Of You ». J’ai été particulièrement frappé par la puissance émotionnelle qu’il a réussi à faire passer, j’ai été littéralement scotché à mon siège par sa voix d’écorché vif et par la force de ce qu’il a réussi à faire passer. C’est une chanson qui parle du chemin que l’on doit faire pour se sortir de situations très difficiles et qu’il faut savoir donner le meilleur de soi (Best of You) pour se libérer des chaînes qui nous retiennent. Il a même réussi à me tirer les larmes, non pas des larmes de tristesse mais des larmes de pure émotion, celles qu’on ne sent pas arriver et qui coulent sans que l’on s’en aperçoive. Bref, vous l’aurez compris, une première partie qui tenait déjà lieu de grand concert pour moi.


Ensuite, est venu celui qui tout le monde attendait depuis des mois, la légende, le poète rebelle, le dernier homme libre, Mister Bob Dylan. Tous les clichés que l’on m’avait servi sur ses concerts se sont à peu près révélés exacts. Les barrières étaient situées à dix mètres de la scène (ben oui c’est un peu un dieu vivant donc on ne peut pas trop l’approcher), il n’articulait pas du tout (il ne veut pas être pris pour un poète), il était planté derrière son piano et il n’a quasiment pas bougé de la soirée. Mais pourtant, c’est Bob Dylan, c’est l’homme qui a influencé toute une génération et qui continue encore à toucher les gens, c’est l’homme qui sans le vouloir s’est fait le porte-parole de toute une jeunesse, c’est l’homme qui a révolutionné la musique populaire, jouant avec les mots comme jouant avec les rythmes, bref une véritable légende vivante. Je m’étais replongé dans son histoire en regardant une nouvelle fois le film de Martin Scorsese « No Direction Home », retraçant l’histoire de Robert Zimmerman qui un jour allait devenir Bob Dylan. J’ai revu cette histoire formidable et voilà que j’étais devant lui, j’avais cette légende vivante devant moi, quelle sensation…quelle émotion… le concert en lui même était plutôt sympathique, enfin plutôt la partie « old times » parce que je n’ai pas très bien accroché sur ses dernières chansons du nouvel album « modern times"interprétées en live. Les moments où il a interprété « Like a Rolling Stone », « Summer Days », « Things Have Changed », « Masters of war », « Tangled Up in Blue », « All Along the Watchtower » ont été réellement géniaux et le public a suivi d’une seule voix. C’était du grand Bob Dylan. Ce qui est génial avec lui c’est qu’il arrive à changer ses chansons à chaque fois, il transforme tout, réinvente la mélodie, se réapproprie les mots. C’est surprenant car on ne sait jamais dès les premiers accords quelle va être la chanson, on est obligé d’attendre les paroles et parfois même ça ne suffit pas. Je me suis aperçu qu’il avait chanté « Girl From North Country » qui est quand même une de mes chansons préférées mais je ne l’ai même pas reconnue, c’est quand même ahurissant. Bref, vous l’aurez compris, cela a été un moment exceptionnel, je suis venu voir une légende sur scène mercredi, je suis ressorti en ayant vu Bob Dylan.

Monday, November 06, 2006

Blowin' in the wind



Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, l’été des indiens est maintenant bien fini. Mille couleurs, mille chaleurs et une douceur de vivre aussi.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, as-tu toi aussi été Impressionné, Bouleversé par cette ode à la vie, par cette palette de couleurs que nul artiste ne pourrait imiter?

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, je ne vois pas d’autres manières de te les présenter. Regarde les, Admire les, ne les vois-tu pas flamboyer?

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, une saison vient de s’écouler. Deux yeux ne seraient pas assez pour en profiter, jamais tu ne saurais t’en passer.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, à Montréal comme à Châteauguay, une saison de couleurs et d’odeurs comme jamais je n’aurais espéré.

Les feuilles mortes sont tombées, se sont décrochées de leur toit doré. La coiffure de feu de Ville-Marie est maintenant fanée.

Comme la nature nous le fait si bien sentir, nous savons que ce n’est que passager, nous la reverrons à la prochaine année.

« How many times must a man look up
Before he can see the sky?

The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind » (B.Dylan)

Mille mots ne sauraient décrire toute l’intensité et la grandiosité de l’été des indiens au Canada. Tout le monde connaît de réputation cette fameuse saison et les canadiens sont fiers de montrer « leurs couleurs ». Je préfère ne pas trop en dire et laisser parler les photos.







Photos du parc Jean Drapeau






Parc national du Mont Tremblant





Un aperçu du port altier du Mont Royal






Enfin, quelques photos du parc Lafontaine.