Let it snow
"Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver" chantait Gilles Vigneault, je ne peux qui lui donner raison en ce moment. Cela fait maintenant environ quatre mois que l'hiver a commencé et qu'il ne finit toujours pas. Première neige le premier jour de décembre et tempêtes de neige successives ont balayé le Québec depuis ces dernières semaines. Même si la tendance actuelle est à l'amélioration (comprenez au dessus de 0°C), je sens qu'il va falloir patienter un moment avant de voir arriver le printemps.
Evidemment le Québec est connu pour son hiver rigoureux, elle est la ville la plus froide du monde en hiver. Il faut donc s’adapter et affronter des températures négatives (très négatives). En plein cœur de janvier et de février le maximum a atteint –5°C et le minimum –32°C. Autant dire qu’on ne passe pas ses journées à se promener dehors. On se couvre, on met sa tuque, son foulard, ses mitaines (bonnet, écharpe, gants), on sort et on fonce jusqu’à sa destination sans s’arrêter sous peine de congélation instantanée. On développe des techniques particulières comme la superposition de couches, le foulard remonté jusqu’au nez, la tuque à oreilles, le manteau de l’armée canadienne, les chaussettes remontées jusqu’aux genoux,… Vivre une tempête de neige depuis son intérieur douillet et chauffé est vraiment agréable, on peut siroter un petit thé devant la fenêtre et admirer la ville se parer de son manteau blanc. Par contre, vivre une tempête de neige à l’extérieur, c’est tout un défi. Malgré les gants, écharpes, capuches,… on est forcément congelé. Ma pire expérience a été une tempête de glace, c’est à dire qu’il pleuvait des glaçons et ça vous trempe et gèle directement sur vous… Je vous laisse imaginer le temps nécessaire pour se réchauffer…
Finalement ce sont les premiers froids les plus durs, au bout d’un certain moment on s’habitue à la température et on finit même par l’apprécier. Sentir ses joues givrer le matin en allant en cours est vivifiant et semble plus efficace qu’un café pour se réveiller. J’adore surtout l’hiver parce que je peux aller jouer au hockey dehors sur les patinoires en plein air. On m’aurait dit avant de partir que je jouerais trois heures de suite par une température de –20°C à un jeu dont je ne connaissais même pas les règles il y a quelques mois encore, je ne l’aurai pas cru. Maintenant c’est sûr que je fonce patins aux pieds et crosse prête à frapper.
« Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver » mais un criss’ de bel hiver, tabanark’
Mais une tempête de neige vue comme ça, c'est moins attirant bizarrement...
Les sports en hiver: évidemment, du hockey....
...et du ski de fond, on emmène les skis dans le métro et on part sur le Mont Royal......on fait des glissades et de la luge...
et pourquoi pas du patin à glace sur un lac gelé...
...Par contre, pas de vélo.
Des photos de ma rue, et du Carré Saint-Louis (oui oui ce sont bien des bancs qui croulent sous la neige)
Pour tous les sceptiques qui rigolent quand je leur dis que je joue au hockey,je joins des photos de mon équipement pour prouver que ce ne sont pas des niaiseries.
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