Knockin' on Heaven's Door
Samedi 13 janvier 2007, Montréal, Canada. Il convient en ce début d’année de vous adresser mes meilleurs vœux, chers lecteurs, de vous souhaiter joie, santé (surtout la santé), prospérité, amour, bonheur et autres perspectives réjouissantes. C’est à présent le moment de vous faire le récit de deux semaines merveilleuses. J’ai trouvé « l’expiration » aujourd’hui pour vous conter cette histoire (le concept d’ « inspiration » m’échappe)
Me voici de retour dans cette douce province du Québec après deux semaines de vacances bien méritées aux Etats-Unis. Après une fin de session à l’université marquée par un relatif surcroît de travail dû à des travaux de recherche prenants quoique passionnants, une pause s'imposait. Après avoir disserté sur les stratégies diplomatico-militaires de la Chine dans la zone Asie-Pacifique, après avoir envisagé les différents moyens pour les pays africains d’accéder à la démocratisation et à sa consolidation, après avoir étudié les manières de lutter contre la corruption en Russie et enfin après avoir expliqué en quoi mondialisation et culture étaient au cœur d’une nouvelle dynamique à l’heure de la globalisation des marchés financiers, je me retrouvais épuisé mais excité à l’idée de ce qui m’attendait. En effet, comme promis lors de notre séparation du mois de juin, Perrine et moi nous nous sommes retrouvés pour célébrer les fêtes de fin d’année ensemble à Washington D.C. et New York.
Parti en bus le 21 décembre à 22h30 de Montréal, je voyais s’éloigner par ma fenêtre le paysage désormais si familier de l’île pour me plonger vers de nouveaux horizons, vers une nouvelle ville, vers de nouvelles vies. Quitter Mon Réal me faisait déjà un petit pincement au cœur, mais je ne faisais une infidélité à Ville-Marie que pour deux petites semaines, si j’avais su à ce moment qu’au même point à mon retour je serai si frustré d’être déjà revenu, de revoir ses contours, d’apercevoir ses formes, de ne l’avoir quitté que deux petites semaines…
Le voyage s’est plutôt bien déroulé, trop occupé à parler avec mon voisin égyptien de voyages, de cinéma, de musique, de politique,… pour penser à dormir. A 4h du matin, me voici arrivé à la cité qui ne dort jamais, la légendaire et formidable New York City. Arrivé par les hauteurs du Lincoln Tunnel, j’ai le privilège d’assister à un spectacle que je ne suis pas prêt d’oublier, l’île de Manhattan de nuit. Impression formidable de puissance qui se dégage de cette ville, une domination écrasante des gratte-ciels, une lumière extraordinaire. Malgré la fatigue de mon voyage et le poids relativement important de mon sac, je me retrouve à fouler le sol new-yorkais. Passage éclair au cœur de New York, dans le célèbre Times Square. A peine le temps de m’extasier devant la grandeur et le démesure de cette ville, me voilà reparti à 7h du matin pour prendre le bus jusqu’à Washington D.C. , capitale américaine voire plus que cela…J’ai encore un privilège extraordinaire, celui d’assister depuis les hauteurs de New York au lever de soleil sur l’île de Manhattan, moment magique et privilégié, une lumière exceptionnelle, un décor de rêve, musique vissé sur les oreilles (New Slang les amateurs apprécieront), je vis ce moment comme un cadeau de bienvenue aux Etats-Unis (il en faut bien un, ce n’est pas aux gentils douaniers qu’il faudrait imaginer le demander).
Arrivée à Washington D.C. à 11h du matin. Toute la fatigue du voyage, le poids de mon sac, l’obésité de mon voisin dans l’autobus, le caractère insupportable de sa musique mise à fond dans les écouteurs de son baladeur,… sont éclipsés en un instant par un petit bout de femme qui me saute au coup. C’était officiel, après six mois de séparation je venais de retrouver Perrine. Après un rapide trajet en taxi, nous voilà arrivés chez elle, dans le luxueux Harvard Hall. Appartement spacieux, décoration soignée, maîtresse de maison aux petits soins, j’étais bel et bien chez Perrine. Les premiers jours ont été consacrés à la visite de l’Alliance Française de Washington D.C. où j’ai pu vérifier que Perrine travaillait effectivement là (et pas qu’un peu pour tous ses détracteurs). Premier aperçu du Mall également pour voir la Maison Blanche, le Washington Monument, le Lincoln Memorial, le World War II Memorial et le Vietnam Memorial. Ce qu’il faut savoir de Washington D.C c’est qu’il y a beaucoup de monuments historiques, énormément de mémoriaux et évidemment de bâtiments fédéraux et forcément des ambassades et des résidences d’ambassadeurs partout (dont celles de l’ambassadeur de France qui est… comment dire… je ne trouve pas les mots…immense, énorme, grotesquement gigantesque). C’est également amusant de se balader avec Perrine qui fait ses petits commentaires, « alors là c’est la maison de Colin Powell », « là c’est l’ambassade de Macédoine, c’est un pays la Macédoine au fait ? », « là c’est la CIA et en face le FBI », « là c’est le restaurant où va manger l’ambassadeur du Liban », c’est comme Hollywood le côté glamour en moins.
Même le président de les Etats-Unis est parti en vacances (je vous promets c'est Air Force One qui est sur cette photo)
World War II Memorial et Vietnam Memorial, le premier impressionne par sa grandeur et sa démesure , le deuxième est émouvant de sobriété
Le 24 décembre, le rendez-vous était pris à l’aéroport de Dulles, prononcez Deulleus, et non pas Dallas qui est situé bien plus loin au Sud dans l’Etat du Texas, d’où l’importance d’avoir une prononciation impeccable en anglais sinon vous pourriez très bien vous retrouvez chez les cow-boys au lieu d’être à l’heure à une réunion chez l’ambassadeur. « Excuse me Miss, I would like a flight for Dulles. » « Ok Dallas, flight UA345, gate 47 », ce serait un peu bête non ? Bref, je m’égare. Le rendez-vous était donc pris pour aller chercher toute la petite famille de Perrine (moins le grand frère) à l’aéroport. Après une attente qui a semblé interminable à Perrine, Maman Joëlle, Papa Jacques et les sisters Louison-Pépée étaient tous réunis. Retour à l’appartement pour échange réglementaire de cadeaux, Noël oblige, puis repas et opération « empêcher les parents et la sœur de dormir pour rattraper au plus vite le décalage horaire.
Les choses sérieuses commencèrent le lendemain, la visite de Washington D.C. sous tous les angles possibles et inimaginables allait pouvoir commencer, prémisse de dix jours d’intenses marches et de découvertes surprenantes. A partir de maintenant, je ne vais plus faire le récit exhaustif et en détail de tout ce que l’on a visité jour par jour, je vais plutôt le faire par monuments ou sites. Sinon, ça va vraiment être ennuyant.
La Maison Blanche est une institution incontournable à D.C. mais bon ce n’est pas LE monument exceptionnel qui mérite de s’y attarder des heures entières. C’est juste amusant de voir la coréenne qui manifeste au même endroit depuis 1981 contre la prolifération des armes nucléaires. C’est aussi marrant de la voir en vrai, elle est beaucoup moins grande qu’à la télé. Reste que c’est quand même la maison de le président de le monde (quasiment).
Le Capitole est également à voir, on le voit dans beaucoup de films, il abrite le Congrès qui est l’un des organes les plus puissants des Etats-Unis (et que Bush vient de perdre aux élections, mouahahahah). Sinon pas grand chose à en dire.
Le Washington Monument est l’obélisque qui trône en plein centre de la ville, elle est visible de partout en ville, c’est un énorme monument qui ne sert pas à grand chose, qui n’est pas forcément beau mais que je n’ai pas pu m’empêcher de prendre en photo de nombreuses fois. En plus, c’est vraiment très américain comme symbole, très masculin,…
Pas si grand que ça d'abord...
Patriotisme au soleil couchant
Le Lincoln Memorial est l’un des plus beaux monuments, il abrite l’énorme statue d’Abraham Lincoln. C’est très impressionnant. Il ressort beaucoup car il est en marbre blanc et le temple qui l’abrite est en marbre beige (c’est limite criard, blanc sur fond beige quand même). C’est un lieu où je voulais vraiment aller car c’est à cet endroit précis que Martin Luther King a fait son discours « I Have a Dream » et que Bob Dylan a chanté à sa suite la chanson « Blowin’ in the wind ». C’est de là qu’était partie la marche pour l’égalité des droits aux Etats-Unis, c’était assez émouvant de se trouver au même endroit, d’être sur les pas mêmes de cet homme qui a écrit une page importante de l’Histoire.
Ensuite, en vrac, nous avons fait le Jefferson Memorial, Georgetown, le Watergate, le Kennedy Center, le musée des amérindiens, le National Air and Space Museum (où j’ai touché une pierre de lune, et oui !!!), Mount Vernon (la maison de George Washington, où l’on apprend grâce à un fantastique film que ce formidable homme était un président incroyable, un père de famille extraordinaire et qu’il avait une vie de couple avec Martha Washington heureuse et faite de sourires niais et de rires enfantins…. Ah ces Américains je vous jure, il faut toujours qu’ils versent dans le mélo et le mauvais roman à l’eau de rose…).
De la Fatigue de marcher ou faisons un sitting devant le Jefferson Memorial
Les jolies maisons de Georgetown
La formidable, touchante et extraodinaire maison du légendaire, génialissime et et émouvant George Washington (je n'en reviens toujours pas de la niaiserie de ce film de présentation)
Le Spirit of Saint-Louis
De l'art de confondre la réalité et l'imaginaire, de là à ce qu'ils prétendent que ces deux là ont vraiment existé, il n'y a qu'un pas...
Le plus important était l’anniversaire de cette chère Perrine qui fêtait ses vingt printemps. Une petite réunion s’est alors tenue dans le fameux restaurant Mimi’s où en plus d’avoir un très bon repas, on a la chance d’avoir des serveurs qui chantent, un vrai cabaret haut en couleurs… Notre chère amie a même eu le droit a un très joli « Happy birthday Peeeuuurrrineuuuu”, so charming !!!
6 Comments:
Je crois qu'après telle EXpiration tu as le droit à une profonde INSpiration de satisfaction ..
PS : Waouh pépée .. après avoir vu cette photo de toi au restaurant avec ce regard de femme fatale .. tu te doutes bien de ce que je pourrais te faire si je t'avais sous la main ..
Pépée c'est clair what a picture!!
My God ce regard... j'en suis tout émoustillé...
Quant à toi Tibs, chapeau bas à cette expiration effectivement, on sent que l'accouchement a été douloureux, mais on se régale à la lecture !
Viiiite, NY!!!
merci mon tib, rarement un article ne m'auras autant fait sourire d enostalgie, can't wait for NY...
Lov ya big boy
ps : i have got the coupe de cheveux de star now en +++
;)
biz pp
je peux pas m'en empeche rmais elle est pas belle ma ville hein dis hein dis dis dis ....
et sinon au resto c'etait quand meme plutot "meurainoleu happy birthday to uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuoooooooooooooyeaaaaaaaaaah"
...viva
en fait tu oublies de dire que c'est parce que George aimait Martha et qu'ils etaient tous deux des amants incroyables (9 fois en 9 ans c'ets aps mal non...) que s'est construit ce magnifique pays avec se sgrandes valeurs... les USA tadam tamborus et drapeaux hauts dans le ciel... sinon I have a dream by night to hold your arm and walk around.. so romantchic( c'est chti, chic et romantique le tibs by night)
Ce que Tibs n'a pas dit c'est qu'il était en mission spéciale à Washington, qq rdv à la CIA, Maison Blanche en fin de soirée. Je suis placé dans la confidentialité donc je n'en dirais pas plus...et pas par manque d'EXpiration !!
Bisous..
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