New York, le simple fait d’écrire ce nom en fait rêver plus d’un. Ville magique, ville légendaire, ville symbole de la nouveauté, de la richesse, de l’espoir. Ville de tous les contrastes, démentielle, bouillonnante, gigantesque, merveilleuse mais aussi touchante, fragile, tout simplement belle.
La première chose qui frappe lorsque l’on arrive à New York, c’est la taille des gratte-ciels. C’est inimaginable, je croyais avoir été préparé un minimum avec Montréal mais en comparaison les immeubles de Ville-Marie me semblent bien pathétiques. New York est une ville debout comme l’a si bien dit Céline :
« Pour une surprise, c'en fut une. À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu'on découvrait soudain que nous nous refusâmes d'abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu'on était on s'est mis à bien rigoler, en voyant ça, droit devant nous...Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur . »
Il en est une autre qui a très bien décrit ce que tout le monde ressent la première fois qu’il arrive à New York, il s’agit d’Amélie Nothomb :
« -Lève-toi on est à New York.
Il y avait de quoi se lever, la ville entière l’était, tout se dressait, tout essayait de toucher le ciel. Jamais je n’avais vu un univers aussi debout. D’emblée, New York me donna une habitude que je n’ai jamais perdue : marcher le nez en l’air. »
« New York, ville peuplée d’ascenseurs supersoniques que je n’avais jamais fini d’essayer, ville de bourrasques si fortes que je devenais un cerf-volant parmi des gratte-ciels, ville de la débauche de soi, de la recherche immodérée de ses propres excès, de ses profusions intérieures, ville qui déplace le cœur de la poitrine à la tempe sur laquelle est braqué en permanence le revolver du plaisir : « Exulte ou crève. » J’exultai. Pendant trois ans, à chaque seconde, ma pulsation suivit le rythme délirant des rues de New York, où marchent des hordes de gens qui ont l’air d’aller résolument n’importe où. Je les y accompagnais intrépide et trépidante. Il fallait monter au sommet de chaque immeuble un peu élevé : feu les tours jumelles, l’Empire State Building et ce joyau absolu qu’est le Chrysler Building. Il y avait des immeubles en forme de jupe qui donnaient à cette ville une démarche affolante. De là-haut, la vue était forcément à hurler. D’en bas, le vertige était encore plus grand. »
Je ne pourrai pas mieux résumer l’impression que m’a fait cette fantastique ville. Tout y est si délirant, grandiose, disproportionné, mythique mais en même temps accessible. New York ne peut pas laisser indifférent. C’est une excitation permanente, une recherche permanente de la nouveauté, une frénésie tourbillonnante, une démesure ridiculeusement grandiose,… Marcher dans cette ville relève du rêve éveillé, marcher à New York nous fait revenir en arrière, nous fait voir la vie avec des yeux d’enfants. Tout est neuf, tout est à découvrir, tout est à faire.
Une jeune poète argentine m’a dit un jour que la langue française pouvait permettre d’exprimer toute une palette de sentiments, tout ce que l’on avait au plus profond de soi avec les mots les plus justes. Mais elle avait ajouté que malgré cette richesse, quelques fois, les mots ne suffisaient plus. Même la plus riche des langues du monde ne pouvaient permettre d’exprimer ce que l’on avait vécu. J’ai compris au combien elle avait raison. Comment vous dire à quel point j’ai été ému de pouvoir monter en haut de l’Empire State Building et admirer ce paysage extraordinaire ? Cette sensation ultime de se sentir grand, en confiance, incroyablement serein face à cette étendue artificielle. Moi l’ami des grands espaces qui ne m’extasiait que devant la beauté des paysages naturels, d’une montagne, d’un lac, d’une forêt, d’une dune, d’un océan. Comment ai-je pu me pâmer devant ce champ de buildings ? Qui pourrait me dire comment ces ensembles de buildings parviennent à être magnifiques ? comment du béton, de l’acier et du verre peuvent former un des paysages les plus émouvants qu’il m’ait été donné d’admirer ? Je ne peux pas vous l’expliquer. Dominer New York, c’est dominer le monde, c’est jouer à Dieu le temps d’un instant, c’est toucher du doigt l’inaccessible, c’est se sentir vivant.
De nos multiples visites et de nos nombreuses heures de marche, je ne vous dirai pas grand chose, je pense encore une fois que les photos parlent d’elles-mêmes. En compagnie de ma fidèle compagnon de route Miss Perrine, nous avons arpenté de long en large Manhattan à s’en rendre malade, nous avons marché jusqu’à ce que nos jambes ne nous portent plus. Assister à la comédie musicale Chicago, visiter le magasin M&Ms New York et ses trois millions de bonbons différents, admirer le plus magnifique building de l’île (le Chrysler), aller dans à l’ONU et se rendre dans les différentes salles du conseil de sécurité à l’Assemblée générale, flâner à Wall Street, s’extasier devant la statue de la Liberté, s’émerveiller devant Times Square, prendre conscience de la bêtise humaine devant Ground Zero (feu les Twin Towers), monter en haut de l’Empire State Building le jour des 20 ans de Perrine (la classe absolue), assister à un coucher de soleil sur le Brooklyn Bridge, se perdre dans Central Park,… J’en aurai à raconter. Ces quatre jours sont passés à une vitesse folle, dans une atmosphère électrique, un émerveillement de tous les instants, une sérénité qui m’a fait profiter de chaque instant, Carpe Diem…I wanna be a part of it, New York, New York, I want to wake up in the city that never sleeps. To find I’m king of the hill, top of the heap. Please take me back to New York City !!!
Times Square, la place qui ne dort jamais
La comédie musicale Chicago sur Broadway est incontournable quand on est à New York, en plus ça fait un souvenir pour ses 20 ans n'est ce pas Perrine?
Le magnifique Chrsyler Building, véritable bijou, le plus beau building de New York
La Bourse de Wall Street
Les bourses de Wall Street
Le taureau de Wall Street, symbole de la puissance des financiers de New York... no comment
L'ONU, secrétariat, conseil de sécurité et Assemblée GénéraleL'Empire State Building ou comment avoir des problèmes pour prendre en photo l'immeuble en entier?Comment imaginer qu'une telle chose puisse exister... oui je suis bien vivant, ce n'était pas un rêveMerci papa, merci môman... tout ce bonheur ça a été grâce à vous.